🎑 Chaussure Pour Travailler En Maison De Retraite

LesConseils de Bagneux Toutes les instances de démocratie participative sur la commune; Le Lycée avant le lycée A l'emplacement du futur lycée d'enseignement général et technologique à Bagneux, le Lycée avant le lycée soutient déjà la qualité éducative dans la commune et encourage les parcours scolaires de réussite.; Maison des projets La Maison des projets Desaccessoires pour fêter votre départ à la retraite à prix imbattables ! Que vous choisissiez de réaliser un pot de départ simple, efficace et convivial avec vos collègues, ou d’organiser une soirée pour fêter l’événement, vous trouverez dans votre magasin La Foir’Fouille tous les accessoires pour rendre votre départ à la 4novembre 2014. Le savoir-vivre est essentiel pour préserver une ambiance harmonieuse au boulot. Voici 10 règles salutaires à inclure à votre code de conduite au travail. 1. Ne pas laisser sa politesse au vestiaire. Un simple merci ou un s’il vous plaît peut faire la différence entre un air maussade et un sourire. Laprévention du risque de chute passe par la mise en place : – de mesures de prévention technique : les sols doivent rester aussi propres et secs que possible, dans les zones où le sol est souvent gras ou humide, le revêtement doit être antidérapant et maintenu en bon état, la dangerosité de l’environnement de travail doit être Depuisjanvier 2021, le montant du minimum contributif de base est de 645,50 € par mois. Pour les salariés ayant cotisé moins de 120 trimestres au cours de leur carrière, les caisses de retraite prévoient une majoration de ce minimum : 705,36 € par mois (soit 8 464,28 € par an). VotreEspace Personnel de l'Assurance Retraite. Aller au contenu principal Actif. Salarié, artiste-auteur, contractuel. Âge et montant de ma retraite. À quel âge vais-je partir ? Obtention d’une retraite au taux maximum (ou "taux plein) dès 65 ans, sans condition de trimestres; Obtention du taux maximum sans condition de trimestres; Quel sera le montant de ma retraite ? Mes droits Chaussurede travail homme (39-46) Chaussures de sécurité agro-alimentaire blanches pour homme catégorie S2 avec tige en microfibre, embout en acier, semelle mono-densité antidérapante et antistatique résistante aux huiles et hydrocarbures, à l'abrasion, aux chocs et aux compressions (embout en acier), avec système d'absorption d Exemples: retraite au titre de l’inaptitude, pension d’invalidité remplacée par une pension d’inaptitude, ancien combattant, etc. Pour simuler les montants de votre retraite, rendez-vous sur votre compte retraite. 3. Le calcul du montant de la retraite tient aussi compte du nombre d’années travaillées sous chaque statut. b69A3. 1La complexité de la communauté humaine que constitue une maison de retraite, l’intensité des émotions qui s’y vivent, l’appréhension des relations qui s’y tissent auraient pu justifier depuis longtemps l’intervention de psychologues dans ces institutions. Mais ce n’est que très récemment que les psychologues ont commencé à faire leur apparition dans les maisons de retraite. Si quelques établissements ont été pionniers en la matière en créant des postes il y a une dizaine d’années, il a fallu attendre l’entrée dans la démarche qualité et le référentiel Angélique » pour que soit davantage affirmé officiellement l’intérêt d’un accompagnement psychologique dans les institutions. 2La vie d’une personne âgée en maison de retraite ne peut laisser personne indifférent. Pour le personnel, les retentissements intimes sont multiples et personne, quelle que soit l’efficacité des moyens de défense mis en place, ne peut échapper aux échos renvoyant à sa propre histoire. L’écoute de ce qui se dit dans les réunions, dans les couloirs, les salles de pause est, à cet égard, fort instructive. Elle nous renseigne sur ce qui se joue du fait du contexte de travail, de la confrontation aux histoires familiales qui vont réactiver des évènements personnels anciens ou servir de révélateur ou de catalyseur à des difficultés actuelles. LA CONFRONTATION AU GRAND ÂGE, À LA DÉPENDANCE, À LA DÉMENCE, À LA MORT3Côtoyer les personnes qui peuplent aujourd’hui nos établissements nous renvoie inévitablement à notre possible devenir Et si j’étais comme ça quand je serai vieille ?»; Il vaut mieux être mort que dans cet état !». La confrontation au grand vieillissement est en elle-même éprouvante, nous le savons, car la vieillesse dans les institutions est le plus souvent difficile, pathologique, marquée par la détérioration physique, psychique, par les pertes, la solitude, l’abandon. Nous savons aussi que notre accompagnement se terminera, dans la plupart des cas, par la mort du résident, et nous avons régulièrement de nouveaux deuils à faire, alors que les précédents n’ont pas forcément été achevés… 4Des visages, des personnalités, des attitudes et des comportements de résidents nous remettent parfois aussi brutalement face à des figures de notre histoire, réactivent des frustrations, des manques ou de profondes affections anciennes dont le deuil n’est pas fait. Nous entendons alors des paroles comme J’aurais bien aimé avoir une grand-mère comme elle»; Ce monsieur me rappelle mon oncle, je l’aimais tellement… ». 5Travailler en gérontologie, c’est voir sa propre histoire constamment questionnée, remise sur le tapis », revisitée, réactivée; c’est être confronté tous les jours au sens de sa vie. 6Travailler en gérontologie, c’est s’exposer tous les jours à une demande relationnelle, quantitative et qualitative, à laquelle on ne peut jamais répondre complètement. L’écart entre tout ce que l’on donne et tout ce qu’il serait nécessaire de donner pour le bien-être des personnes âgées ne peut que provoquer un déséquilibre générateur de stress. Dans nos établissements, l’idéal de la pratique soignante est régulièrement mis à mal. Et chacun risque de se retrouver plus souvent face à ses limites et ses insatisfactions que face à des ressources et des gratifications. LA CONFRONTATION AUX ROMANS FAMILIAUX »7En maison de retraite, les familles font beaucoup parler le personnel, parfois au moins ou davantage que les résidents… Il faut dire que certaines sont très présentes, trop » présentes aux dires de certains agents, et les problèmes qu’elles posent sont parfois autant, si ce n’est plus difficiles à gérer que ceux de leur parent. Certaines sont sur le registre permanent de l’agressivité, reflet probable de leur culpabilité inconsciente; d’autres sont d’une exigence extrême et n’ont que trop bien assimilé la notion de client roi » Puisque nous payons pour notre parent, il a droit à tout », rien ne doit lui être refusé, le service rendu doit être irréprochable, mieux que dans un hôtel 4 étoiles; aucun incident n’est toléré, que ce soit au niveau du service hôtelier, des soins, de l’animation, de la surveillance qui doit être sans faille, quitte à ne plus laisser aucune liberté au résident. Ils demandent à l’institution une qualité de service sans faille, espérant ainsi faire un sort à leur culpabilité en offrant à leur parent ce qu’il y a de mieux ». 8Au contraire, d’autres familles vont être l’objet de vives critiques de la part du personnel du fait de leur absence elles ne viennent voir leur parent qu’une ou deux fois par an, et encore… On ne les voit jamais, ils s’en foutent complètement… »; Je ne comprends pas, elle est si gentille Mme M…. L’abandonner comme ça… c’est leur mère quand même !»;Oh, ses enfants, à partir du moment où ils ont récu-péré son argent, on ne les a plus revus !»;Si c’est pas malheureux de finir seul, de cette façon !». 9Et puis il y a les familles à propos desquelles on ne tarit pas d’éloges Ils sont d’une gentillesse ces gens ! Toujours contents, jamais une critique à faire ! Quand ils viennent, ils nous disent toujours un mot gentil, ils nous font des compliments sur l’établissement et la qualité de notre travail». S’il y a un problème, ces personnes se montrent toujours très compréhensives. Il arrive même que l’on s’étonne de la qualité de la présence de la famille compte tenu du caractère de leur proche Pourtant, avec tout ce qu’elle leur en fait voir ! Quand ils viennent, elle n’arrête pas de se plaindre, de leur dire qu’ils ne viennent pas assez souvent, de leur reprocher de ne pas l’avoir prise chez eux. Ils ont une patience… Moi, je l’aurais envoyée bouler depuis longtemps !» 10Nous ne pouvons ignorer qu’une personne âgée en institution est au centre d’une dynamique familiale et d’une problématique à la fois institutionnelle et personnelle pour les soignants. 11Les réactions des parents et proches sont à mettre en regard de l’histoire familiale, du contexte du placement et de ses enjeux. L’entrée en institution, la survenue de la dépendance du parent favorisent fréquemment la résurgence de vieux dossiers », de conflits, rancoeurs, frustrations, parfois très anciens et non digérés. J’ai souvent le sentiment que de vieux comptes cherchent à se régler parce que tout le monde, au fond, sait bien que la personne âgée est entrée dans sa dernière trajectoire de vie. Tout se passe comme si des choses cherchaient à se dire parce qu’il reste probablement peu d’occasions et de temps pour le faire. Le résident et / ou certains membres de la famille tentent parfois de faire prendre parti à des soignants en leur racontant des événements familiaux marquants et certains conflits plus ou moins anciens, peut-être dans l’objectif inconscient de valider leur positionnement dans toute cette histoire, de rencontrer quelqu’un qui leur donne raison et les rassure sur ce qu’ils ont fait. Les réactions des soignants sont à rattacher à leur propre histoire, à leur vécu familial actuel, à leur problématique affective et à leur niveau de fatigue et de lassitude au moment des événements. 12Apprendre à relativiser les situations, à prendre de la distance et, surtout, à ne pas juger, est une entreprise de longue haleine qui demande, de surcroît, un important travail sur soi. 13Les histoires familiales souvent très complexes auxquelles nous sommes confrontés ne peuvent pas laisser indifférent et les jugements de valeur peuvent rapidement faire leur apparition. Il est d’autant plus difficile de rester neutre dans ces occasions, que nous connaissons différents protagonistes de l’histoire familiale, que nous éprouvons plus ou moins de sympathie pour les uns et les autres, que nous avons différentes versions du scénario familial et que nous pouvons être conduits, plus ou moins inconsciemment à faire davantage confiance au discours de certains, parce que nous sommes plus sensibles à ce qui nous paraît être les drames qu’ils ont vécus. 14Il est alors important pour moi, psychologue, de ne pas se laisser prendre dans le jeu familial, tout en apportant aide et soutien à la fois au résident et à sa famille, ce qui relève parfois d’un difficile talent d’équilibriste, et ce, d’autant que le personnel est parfois également impliqué dans l’affaire ! J’apprends ainsi parfois qu’une aide-soignante ou une infirmière a recommandé » à la famille de venir voir leur parent moins souvent… J’entends, au détour d’un couloir ou au cours d’une réunion de service, des jugements à l’emporte pièce comme De toute façon, cette femme, elle a toujours été méchante, sa fille me l’a dit; ce n’est donc pas étonnant qu’on ait des difficultés avec elle !»; Ce pauvre homme, sa femme l’a laissé tomber quand il a commencé à être malade alors qu’il avait toujours tout fait pour elle; elle a tout pris, et elle est partie sans rien dire à personne, c’est son neveu qui me l’a dit», paroles qui témoignent bien des retentissements personnels que suscite l’histoire des résidents que nous accueillons. Il est courant d’entendre, et je fais partie de ceux qui le souhaitent également, qu’il est important d’avoir des éléments sur l’histoire de vie des personnes âgées. S’il est en effet fondamental de savoir un tant soit peu comment la personne a vécu, quels ont été les événements marquants de sa vie, quels sont ses intérêts, ses souhaits, ses valeurs, il n’en est pas moins important de rester vigilant sur le fait que l’histoire racontée n’est pas la véritable histoire. La véritable histoire n’existe pas; chaque point de vue sur une trajectoire familiale est vrai pour la personne qui l’exprime. L’histoire est faite de la multiplicité de ces points de vue. Les souvenirs sont toujours revisités et réaménagés par l’inconscient des uns et des autres, de la personne elle-même comme de ses proches. Une trajectoire de vie est d’une grande complexité; nous ne savons pas grand chose des 70,80 ou 90 ans qui ont précédé l’entrée en institution de la personne âgée… Il serait nécessaire que les équipes aient du temps pour travailler ce qui peut être parfois remué en chacun d’entre nous par ce que nous savons ou croyons savoir de toutes ces vies que nous côtoyons et que nous accompagnons dans leurs derniers instants… Mais là aussi le temps manque… LES DIFFICULTÉS PERSONNELLES DES SOIGNANTS15En gérontologie, nous sommes constamment questionnés sur le sens de notre vie. De nombreux membres du personnel ont ainsi parfois besoin de parler. Ce qui est évoqué dans mon bureau, mais plus souvent dans les couloirs, entre deux portes », dans les salles de transmission peut renvoyer directement à des situations de travail difficiles à vivre, soit avec les résidents, soit avec les collègues. Mais aussi, et de plus en plus souvent, sont évoquées des questions personnelles un divorce en cours, un problème avec ses enfants, la maladie ou le décès d’un proche et la souffrance que cela occasionne, le retour à la mémoire de situations vécues pendant l’enfance, la maltraitance, la difficulté de vivre seul, le retour de deuils anciens non terminés… Il me semble que ces dimensions personnelles méritent d’être prises en compte dans le cadre de mon travail, ce qui a d’ailleurs été validé par la direction de l’établissement. Justement parce que pouvoir s’alléger un peu de ses problèmes personnels peut permettre d’être un peu plus et un peu mieux présent avec les résidents. Et aussi parce que nous faisons l’hypothèse que le contexte de travail accentue, voire met à jour, de façon plus consciente, les difficultés de l’existence. L’ACCOMPAGNEMENT PSYCHOLOGIQUE DES PERSONNELS16Dans nos établissements, c’est, à mon sens, un travail de liaison des registres personnel et professionnel qui peut permettre à chacun de se positionner de la façon la plus adéquate possible dans la relation soignant / résident, soignant / famille du résident. Et pour reprendre la formule d’un collègue, sauvegarder l’humanité dans la relation vaut non seulement pour la personne âgée mais aussi pour le personnel». La relation à l’autre, la communication avec le sujet âgé, la vie avec ces personnes souvent atteintes dans leur intégrité physique et psychique, le travail en équipe s’apprennent au fil du temps en travaillant sur son expérience et son vécu personnels et en articulant théorie et pratique dans des lieux permettant cette dialectique. 17L’accompagnement psychologique des personnels me semble donc fondamental dans une démarche d’amélioration de la qualité de vie des résidents. Ce travail peut s’articuler autour de trois orientations Libérer la parole de chacun dans l’établissement, donner la possibilité, le droit de s’exprimer sur ce qu’on ressent, sur ce qu’on vit au quotidien. Une des spécificités de l’intervention d’un psycho-logue en maison de retraite est l’ouverture d’espaces de paroles, qu’ils soient formels ou informels. Favoriser la communication interne, entre les individus, entre les différents services de l’établissement, faire circuler l’information afin de décloisonner l’intervention de chacun et de contribuer au développement de l’approche globale des résidents. 18Ces deux orientations ne peuvent cependant prendre tout leur sens que si la direction et les cadres y sont favorables, car la parole ne peut pas être libérée d’un côté et ignorée, muselée ou condamnée de l’autre. Il n’est pas question de gommer les problèmes et les conflits, mais de les révéler, d’en faire prendre conscience à chacun afin de les prendre en compte et de les traiter. Une liaison entre accompagnement des personnels et travail institutionnel me semble donc nécessaire. Les sentiments, les émotions, les avis, voire les critiques exprimés dans les espaces de paroles ouverts peuvent être des lieux de questionnement de l’institution dans lesquels les agents viennent parler de leur expérience, articuler parole personnelle et parole professionnelle, vécu personnel et contexte institutionnel. Il n’est pas question de dire qu’on peut traiter dans un même lieu expression et élaboration des émotions d’une part et formalisation du projet institutionnel d’autre part, ce qui ne ferait qu’entretenir la confusion. Mais, tout en travaillant sur le registre émotionnel et le retentissement affectif des évènements, tout en respectant le caractère de confidentialité de ce qui est exprimé et qui ne saurait donner lieu à des rapports ou des comptes-rendus communiqués à l’autorité médicale ou administrative, une articulation est possible et intéressante avec un travail sur le projet institutionnel et avec le plan de formation. Cette articulation est d’autant plus importante que des études conduites aux Etats-Unis ont montré que les groupes de parole, s’ils ne sont pas accompagnés de changements significatifs dans l’institution, peuvent conduire au découragement, voire intensifier les conflits et l’insatisfaction. De surcroît, les groupes de parole ont essentiellement démontré leur efficacité dans des contextes à ratios personnel par malade élevés, ce qui est loin d’être le cas en gérontologie. 19l Favoriser la prise en compte des aspects psychologiques de la vie des individus et des groupes, décoder les comportements problématiques des résidents et des familles, aider à la compréhension des phénomènes conscients et inconscients qui se jouent entre les différents acteurs. L’intervention du psychologue peut alors s’inscrire au cœur de la prise en charge institutionnelle par sa participation à des réunions de services ou de synthèse, lieux de plein exercice de l’approche pluri- et inter- disciplinaire. 20Dans l’établissement où je travaille, le versant de mon activité en rapport direct avec le personnel se réalise autour des axes suivants un travail d’accompagnement psychologique de proximité », sous forme informelle, comme je l’ai évoqué précédemment; la conduite de réunions de régulation d’équipe, service par service, mais avec l’ensemble des services de soins, administratifs, logistiques, d’animation, réunions où les participants peuvent s’exprimer sur le vécu de leur travail, de leurs relations avec les résidents, les familles, les autres soignants, les cadres, la direction… l’exercice d’un rôle de personne ressource » quant à des dysfonctionnements d’ordre individuel, ou collectif, ou institutionnel; la participation aux réunions hebdomadaires de chaque service de soins. 21Sur le versant purement institutionnel, j’ai la chance de travailler dans un établissement où le directeur a une conception participative de la direction. J’ai donc pu participer à l’élaboration du projet institutionnel, et je contribue actuellement, à son suivi, son évaluation et à l’élaboration éventuelle des adaptations nécessaires. Des réunions de direction qui rassemblent le directeur, les cadres infirmiers, les cadres administratifs, depuis peu le nouveau médecin coordonnateur, et moi-même ont lieu régulièrement. Selon les thèmes traités, de temps en temps, le chef de cuisine, la responsable d’animation et le responsable de la lingerie se joignent au groupe. 22En ce qui me concerne, j’interviens pour donner des avis, témoigner de ce que je sens du climat de la maison, des problèmes rencontrés sur le terrain par les uns ou les autres, faire des propositions. Je dis souvent que je suis le nez » de la maison de retraite. N’ayant pas de fonction hiérarchique, n’occupant pas un temps plein, il m’est plus facile d’être à l’écoute avec une distance un peu plus grande. Mon statut de cadre fonctionnel sans pouvoir hiérarchique me permet de travailler à l’interface de la direction et du personnel dans une perspective d’information, d’écoute et de compréhension mutuelles, qui peut d’ailleurs passer par la confrontation ! Ces réunions me permettent également de mieux comprendre la dynamique institutionnelle, de mieux articuler problématiques personnelles et institutionnelle et, lorsque cela me semble possible, d’apporter ma petite contribution au changement engagé dans l’établissement. 23Je suis convaincue que la meilleure garantie de l’obtention de résultats sur le terrain et d’un réel travail d’équipe au sein de l’établissement est l’existence d’une équipe et d’un projet au niveau des cadres eux-mêmes. LES LIMITES ACTUELLES À L’ACCOMPAGNEMENT PSYCHOLOGIQUE DU PERSONNEL EN MAISON DE RETRAITE24Pour qui a côtoyé d’un peu près une maison de retraite, le manque de temps et de moyens, en particulier au niveau des effectifs, saute aux yeux. 25 Les espaces de paroles sont alors souvent le déversoir de la fatigue, du stress, du ras le bol » devant la difficulté du travail, la course » perpétuelle, et le manque de respect des résidents qu’elle occasionne. Complètement envahis, et de façon récurrente, par les problèmes de personnel, ces lieux ne jouent alors parfois plus leur rôle d’expression et d’élaboration des émotions en ce qui concerne les relations aux résidents. Les réunions de service, un peu plus longues que les transmissions quotidiennes, permettent de faire un tour un peu plus détaillé de tous les résidents du service. Mais ne nous leurrons pas une heure pour 60,70 résidents, c’est dérisoire. Autant dire qu’il n’est pas question de prétendre élaborer de réels projets individualisés; tout au plus évoquons nous les problèmes les plus importants, soit médicaux, soit comportementaux. C’est également à ce moment que peuvent être transmis, par les uns ou les autres, quelque information importante à propos d’une personne ou de sa famille ou bien les éventuels désirs exprimés par le résident. C’est là que peut être formulée la demande d’un suivi plus rapproché de certaines personnes, soit par moi-même, soit par les animatrices qui participent également à la réunion. Il arrive, de temps en temps, que ces réunions soient consacrées, au moins partiellement, au fonctionnement du service, ou à un thème plus précis qu’il a paru important de traiter à ce moment-là, comme, par exemple la conduite à tenir face à certains problèmes posés par des résidents, des familles. Mais nous sommes encore loin de ce qu’il faudrait faire pour améliorer de façon très significative la qualité de l’accompagnement des résidents accueillis. Les problèmes relationnels entre personnels et résidents sont nombreux dans les établissements comme les nôtres. Ils prennent d’autant plus d’importance que nous accueillons de plus en plus de personnes confuses, démentes ou malades psychiatriques de longue date. Si des formations à la relation et à la communication avec ces personnes sont mises en place, elles ne sont pas suffisantes pour réellement intégrer les attitudes recommandées. Chaque situation vécue est différente, simplement parce que les personnes en jeu ne sont pas les mêmes. Qui plus est, l’être humain est beaucoup plus complexe que toutes les techniques destinées à faciliter son approche. Il faudrait donc pouvoir analyser davantage, et en équipe, les difficultés rencontrées. De nombreux points seraient à aborder pour tenter de comprendre et donner du sens à ce qui se passe. Mais, vous l’avez compris, le temps manque… J’ai la sensation de souvent faire du replâtrage, et je saisis quelques fois une situation au vol pour pousser la réflexion un tout petit peu plus loin. L’accompagnement au changement demande énormément de temps, d’énergie, d’investissement, car les résistances sont importantes, les pesanteurs institutionnelles difficiles à faire bouger. Les conditions de travail actuelles sont pénibles pour tout le monde, directeurs et cadres y compris, même s’il ne s’agit pas des mêmes difficultés. Le découragement peut nous guetter devant l’accumulation des problèmes à résoudre. Dans ce contexte, il est particulièrement important, pour le psychologue, de ne pas être à temps plein dans la structure afin de ne pas être complètement dedans », de ne pas se laisser happer » par les difficultés de fonctionnement du quotidien. Le statut de psychologue confère une position privilégiée pour un travail sur le cadre institutionnel. Mais en tant que salarié de l’établissement, il est concerné par ce travail en tant que sujet appartenant à cette institution. Il est donc nécessaire d’introduire une extériorité » à un autre niveau, par exemple celui de la formation ou du conseil, comme nous avons choisi de le faire dans l’établissement où je travaille. 26L’accompagnement psychologique en maison de retraite peut prendre différentes formes en fonction de la demande institutionnelle, du contexte, des priorités du psychologue. Il peut concerner l’activité des soignants comme l’accompagnement des résidents et des familles. Mais, en tout état de cause, il doit s’inscrire au cœur de la prise en charge institutionnelle et prendre en compte la dimension des collectifs. A l’heure actuelle, dans nos établissements, je ne pense pas qu’on puisse prétendre instaurer un espace de travail clinique sans se préoccuper de la dynamique institutionnelle. Les enjeux de la communication Tout type de relation dépend des moyens de communication mis en oeuvre. De fait, la relation qui unit personne âgée, famille et professionnels peut se heurter à des incompréhensions, suspicions voire des conflits. En effet, la famille et la personne âgée arrivent avec leur histoire et leurs histoires. La situation de fin de vie des personnes âgées engendre nécessairement des situations délicates. La communication permet l’échange d’informations concernant les résidents et permet le bon fonctionnement de la structure. Elle permet également d’assurer une meilleure prise en charge des personnes âgées. Afin de les maîtriser une solution le dialogue en maison de retraite Dès l’admission de la personne âgée et l’enquête sociale, la situation peut se révéler complexe avec des conflits familiaux latents. On rencontre parfois des difficultés de prise en charge avec des familles très déchirées. C’est parfois générateur d’une certaine agressivité et difficile à gérer parce que ces choses arrivent de l’extérieur et perdurent depuis des années. D’où l’importance de bien connaitre la personne âgée résident et sa famille. » Désamorcer les moindres prémices de conflit en maison de retraite Parceque la famille confie son proche à une maison de retraite, elle est légitimement en attente du meilleur pour la personne âgée. De fait, elle peut parfois se montrer très exigeante. À cet égard il est important de prôner, la discussion comme meilleure parade au conflit. Dans un premier temps, il faut écouter leur point de vue et vraiment essayer de comprendre la source du litige ». L’écoute de la famille est essentielle ainsi que celle de la personne âgée elle-même. Les conflits peuvent se désamorcer assez facilement. Cependant, le dialogue avec les résidents se retrouve parfois entravé par des troubles du langage et des pertes de lucidité. Afin d’échanger et de participer à la vie sociale de la maison de retraite, il existe des CVS voir article Conseil de Vie Sociale. Des groupes d’échange sont réunis 3 fois par an avec tous les acteurs concernés. Il s’agit de l’un des sept outils définis par la loi du 2 janvier 2002. Cette dernière a pour but de rénover l’action sociale et médico-sociale visant à développer les droits des personnes âgées résidant en maison de retraite ou EHPAD. Quoi qu’il en soit, technologie favorise la communication ! En recherche de solution pour un proche en maison de retraite, consultez nos spécialistes au 04 72 69 89 09 ou sur Travailler dans un EHPAD quelles compétences requises ? Attiré par les métiers du social et du paramédical, vous êtes à la recherche d’un emploi en EHPAD ? Ces établissements recrutent régulièrement des professionnels qualifiés pour des postes très différents. Dans cet article, nous vous présentons ces métiers et vous expliquons quelles sont les compétences requises pour les exercer. Travailler en EHPAD les différents métiers Si vous envisagez de travailler en maison de retraite, vous avez la possibilité de vous orienter vers des métiers variés. En fonction de votre profil et de votre parcours, vous vous dirigerez peut-être vers le domaine des soins en exerçant la profession d’aide-soignant ou celle d’infirmier par exemple. Si vous êtes attiré plus spécialement par le secteur médico-social, vous pourrez vous former aux métiers de psychologue, d’aide médico-psychologique ou d’auxiliaire de vie. Enfin, certaines professions appartiennent au domaine de la médecine ; c’est le cas notamment du médecin en gériatrie, de l’ergothérapeute ou du kinésithérapeute. Afin de les exercer, il est nécessaire d’acquérir des connaissances précises et de développer de multiples compétences. Pour cela, vous devez suivre une formation adaptée au métier visé. Les qualités et compétences requises pour travailler en EHPAD En recherche d’emploi ou en formation, vous vous interrogez sur les qualités et compétences à posséder pour travailler en EHPAD ? Bien sûr, celles-ci seront différentes en fonction du poste que vous souhaitez occuper. Mais, en général, ces métiers requièrent des qualités sur le plan personnel. Il est indispensable de posséder le sens de l’écoute et d’être à l’aise pour communiquer avec tout type de public. Il faut également être en mesure de prendre des responsabilités, surtout si vous occupez un poste dans le domaine des soins. Enfin, vous devez être capable de travailler en équipe. Si vous envisagez de devenir auxiliaire de vie en maison de retraite à Lyon, vous serez amené à accompagner les résidents dans les actes du quotidien. La patience, le dynamisme et la capacité à rassurer l’autre seront de réels atouts pour réussir dans cette voie. Comment se former ? Pour exercer une profession en EHPAD, il est indispensable de suivre une formation. Cela vous permettra d’acquérir les connaissances théoriques, mais aussi de développer différentes compétences. Les cursus varient en fonction du métier que vous visez. Par exemple, pour devenir aide-soignant en maison de retraite à Nantes, vous devrez d’abord obtenir le diplôme d’État d’aide-soignant. Accessible sur concours, il se prépare en un an. Si vous souhaitez vous diriger vers un métier appartenant au secteur médico-social, il vous faudra préparer le diplôme d’État d’aide médico-psychologique ou celui d’auxiliaire de vie sociale. Navigation de l’article

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