🐱 Daniel Arasse La Guillotine Et L Imaginaire De La Terreur

Laguillotine et l'imaginaire de la Terreur Daniel Arasse Flammarion, 1987 - Executions and executioners - 213 pages 0 Reviews Reviews aren't verified, but Google checks for and removes fake Etde quoi au juste a-t-on horreur ? Pour rĂ©pondre, Daniel Arasse interroge cette peur Ă  sa source, au mo Gestion des cookies. Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expĂ©rience de navigation. Nous utilisons des cookies dans le but suivant : Assurer le bon fonctionnement du site web, Laguillotine et l'imaginaire de la Terreur / Daniel Arasse Type de contenu. Texte; Titre(s) La guillotine et l'imaginaire de la Terreur / Daniel Arasse; Auteur(s) Arasse, Daniel; Adresse bibliographique. Paris Flammarion 1987; Description matĂ©rielle. 1 vol. (213 p.) : ill. en noir; 22 cm; ISBN . 2-08-; Sujet - Nom commun. Guillotine; Septembre, Massacres de (1792) Ilconduisit, avec La Guillotine et l'imaginaire de la Terreur (1987), un travail mĂ©thodique sur une forme symbolique moderne. Il interrogeait dĂ©jĂ  les rapports de l'image et du pouvoir dans GĂ©nies de la Renaissance italienne. L'Homme en jeu, en 1980. C'est aussi par les traversĂ©es analytiques de pĂ©riodes historiques (La Renaissance maniĂ©riste, puis L'Art italien du IV e LaGuillotine et l'imaginaire de la Terreur est Ă©galement prĂ©sent dans les rayons Livres LittĂ©rature Romans LittĂ©rature française Livraison sous 24/48h Retrait en librairie gratuit en 1h Service clients de 8h30 Ă  19h30 Paiement en 4X sans frais avec PayPal Pourquoila guillotine est-elle abominable? Et de quoi au juste a-t-on horreur? Pour rĂ©pondre, Daniel Arasse interroge cette peur Ă  sa source, au moment oĂč, Ă  peine nĂ©e, la machine est plantĂ©e au coeur d'une exploitation spectaculaire de ses pouvoirs d'Ă©pouvante:la Terreur. Les surprises se multiplient au fur et Ă  mesure de l'enquĂȘte:Guill DĂ©couvrezet achetez le livre La Guillotine et l'imaginaire de la terreur Ă©crit par Daniel Arasse chez Flammarion sur continuant d’utiliser notre site, vous acceptez que nous utilisions les cookies conformĂ©ment Ă  notre Politique sur les Cookies. Laguillotine et l'imaginaire de la terreur. [Daniel Arasse] Home. WorldCat Home About WorldCat Help. Search. Search for Library Items Search for Lists Search for Pourquoila guillotine est-elle abominable ? Et de quoi au juste a-t-on horreur ? Pour rĂ©pondre, Daniel Arasse interroge cette peur Ă  sa source, au moment oĂč, Ă  peine nĂ©e, la machine est LESNq. ï»żHome page Search by criteria ARASSE Daniel - La guillotine et l'imaginaire... ‎Flammarion, 1987, in-8 br., 213 p., 1Ăšre Ă©dition, cahier central de 16 planches de gravures d'Ă©poque, nom manuscrit au verso du plat sup., trĂšs bon Ă©tat. ‎ Reference QWA-12934 ‎Pourquoi la guillotine est-elle abominable ? Et de quoi au juste a-t-on horreur ? Pour rĂ©pondre, il a paru fructueux d'interroger cette peur Ă  sa source mĂȘme, au moment oĂč, Ă  peine nĂ©e, la machine est plantĂ©e au cƓur d'une mise en scĂšne, d'une exploitation spectaculaire de ses pouvoirs d'Ă©pouvante la Terreur. Les surprises se multiplient au fur et Ă  mesure de l'enquĂȘte Guillotin n'est pas pour grand-chose dans l'invention de la guillotine ; Ă  l'exception de la France, l'Europe l'utilisait, presque identique, bien avant la RĂ©volution... La tĂȘte coupĂ©e semble vivre encore et affronte la mĂ©decine Ă  une impasse insurmontable... La guillotine fonde la dĂ©mocratie et son emploi politique suit une ligne trĂšs cohĂ©rente. Du théùtre Ă  la mĂ©decine, de la politique Ă  la mĂ©taphysique, la machine Ă  dĂ©capiter se rĂ©vĂšle Ă  la fois un vĂ©ritable "objet de civilisation" et une image de la RĂ©volution dans sa phase la plus radicale, en exhibant aux yeux du peuple l'Ă©galitarisme le plus absolu. Ce livre ne cherche pas Ă  rĂ©habiliter la guillotine jacobine mais Ă  mettre au jour la rĂ©pulsion qu'inspire la machine et la rĂ©putation qu'elle s'est gagnĂ©e son abject prestige. Voir le sommaire sur photos jointes. ‎ € € Bookseller's contact details Librairie de la GarenneM Christian Boyer 01 42 70 11 98 Contact bookseller Payment mode Sale conditions Vente par correspondance uniquement. Conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne. Les prix indiquĂ©s sont nets. Les frais de port sont en sus. Les livres peuvent ĂȘtre commandĂ©s ou rĂ©servĂ©s par tĂ©lĂ©phone, courrier ou courriel. Paiement par chĂšque ou virement 1 books with the same title ‎ARASSE Daniel‎ Reference FRHIST1789661016 1987 ISBN 9782082115308 Phone number 04 78 58 44 04 € The item was added to your cart You have just added - There are/is 0 items in your cart. Total € without shipping fees What can I do with a user account ? What can I do with a user account ? 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Pour rĂ©pondre, il a paru fructueux d'interroger cette peur Ă  sa source mĂȘme, au moment oĂč, Ă  peine nĂ©e, la machine est plantĂ©e au cƓur d'une mise en scĂšne, d'une exploitation spectaculaire de ses pouvoirs d'Ă©pouvante la Terreur. Les surprises se multiplient au fur et Ă  mesure de l'enquĂȘte Guillotin n'est pas pour grand-chose dans l'invention de la guillotine ; Ă  l'exception de la France, l'Europe l'utilisait, presque identique, bien avant la RĂ©volution... La tĂȘte coupĂ©e semble vivre encore et affronte la mĂ©decine Ă  une impasse insurmontable... La guillotine fonde la dĂ©mocratie et son emploi politique suit une ligne trĂšs cohĂ©rente. Du théùtre Ă  la mĂ©decine, de la politique Ă  la mĂ©taphysique, la machine Ă  dĂ©capiter se rĂ©vĂšle Ă  la fois un vĂ©ritable " objet de civilisation " et une image de la RĂ©volution dans sa phase la plus radicale, en exhibant aux yeux du peuple l'Ă©galitarisme le plus absolu. Ce livre ne cherche pas Ă  rĂ©habiliter la guillotine jacobine mais Ă  mettre au jour la rĂ©pulsion qu'inspire la machine et la rĂ©putation qu'elle s'est gagnĂ©e son abject prestige. Date de parution 01/04/1993 Editeur Collection ISBN 2-08-081281-5 EAN 9782080812810 Format Poche PrĂ©sentation BrochĂ© Nb. de pages 213 pages Poids Kg Dimensions 10,8 cm × 17,8 cm × 1,5 cm Accueil DĂ©couvrez toutes nos Ă©tudes A la lanterne ! Discours de la Lanterne aux Parisiens. Pendaison de Joseph-François Foulon Ă  l'angle de la rue du Mouton et de la place de GrĂšve, le 22 juillet 1789 Le GĂ©nĂ©ral Dalton poursuivi par les rĂ©verbĂšres patriotiques. Louis XVI et Marie-Antoinette Ă  la lanterne. Discours de la Lanterne aux Parisiens. Date de crĂ©ation 1789 Date reprĂ©sentĂ©e 1789 Discours de la lanterne aux parisiens, le Procureur GĂ©nĂ©ral portant la du Discours de la Lanterne aux Parisiens par Camille Desmoulins. Pendaison de Joseph-François Foulon Ă  l'angle de la rue du Mouton et de la place de GrĂšve, le 22 juillet 1789 Date de crĂ©ation 1789 Date reprĂ©sentĂ©e 22 juillet 1789 Dessinateur Jean-Louis Prieur. Graveur Pierre-Gabriel Berthault. SĂ©rie des Tableaux historiques de la RĂ©volution française 21e tableau. Le GĂ©nĂ©ral Dalton poursuivi par les rĂ©verbĂšres patriotiques. Date de crĂ©ation 1790 Date reprĂ©sentĂ©e 1790 PubliĂ© dans RĂ©volutions de France et de Brabant Tome 2 p 48 v° N° 15 Louis XVI et Marie-Antoinette Ă  la lanterne. Le Traitre Louis XVI, gravure, chez Villeneuve H. 25,5 x L. 19,5 cm Sur le rĂ©verbĂšre Cette suspension vaut bien une dĂ©chĂ©ance. En titre et lĂ©gende Le Traitre Louis XVI voĂŒe au mĂ©pris et a l'Ă©xĂ©cration de la nation française dans sa posteritĂ© la plus reculĂ©e le 10 aoust 1792 Ă©toit encore plus affreux que le 24 aoust 1572, et Louis XVI, bien autrement monstre que Charles IX... La PanthĂšre autrichienne, gravure, chez Villeneuve H. 29 x L. 20 cm La PanthĂšre autrichienne vouĂ© au mĂ©pris et Ă  l'exĂ©cration de la nation française dans sa postĂ©ritĂ© la plus reculĂ©e cette affreuse Messaline, fruit dr'un des plus licencieux concubinage, est composĂ©e de matiĂšre hĂ©tĂ©rogĂšne, fabriquĂ©e de plusieurs races, en partie lorraine, allemande, autrichienne, bohĂȘmienne, etc. © PhotothĂšque des MusĂ©es de la Ville de Paris - Louis XVI ClichĂ© Lafermann / Marie-Antoinnette ClichĂ© Ladet G 623065 / G 623064 Date de publication mai 2005 Auteur Luce-Marie ALBIGÈS La montĂ©e de la violence en juillet 1789 Le renvoi de Necker par le roi, en juillet 1789, apparaĂźt dans le contexte angoissĂ© et agitĂ© de la capitale comme le signal de la banqueroute et de la contre-rĂ©volution. Il suscite la prise de la Bastille, le 14 juillet. Mais la Bastille n’est pas l’enjeu capital de la bataille. Les troubles gĂ©nĂ©ralisĂ©s rĂ©vĂšlent autant la menace vitale Ă©prouvĂ©e par la communautĂ© pour son existence que l’affaiblissement de l’État car, jusqu’ici, sa puissance s’affirmait par sa capacitĂ© Ă  s’assurer du monopole de l’exercice de la violence. RenaĂźt alors une archaĂŻque tradition du massacre ; il suffit que circule une rumeur de complot, imaginaire ou rĂ©el, et la foule s’enflamme pour punir les coupables », de façon prĂ©ventive. Le 22 juillet, Foulon de DouĂ©, qui a remplacĂ© Necker aux Finances, et l’intendant de Paris Bertier de Sauvigny, son gendre, sont recherchĂ©s, lynchĂ©s et pendus par la foule Ă  une lanterne place de GrĂšve, car ils passent pour les agents d’une politique contre-rĂ©volutionnaire. Des pamphlets anonymes attisent ces mouvements populaires et poussent Ă  une justice expĂ©ditive. La terreur qui se rĂ©pand est due aux foules, mais n’est pas encore Ă  cette date le fait des militants rĂ©volutionnaires. L’AssemblĂ©e constituante, bien loin d’entrer dans les vues du peuple, agit comme un frein aux exactions. C’est seulement Ă  partir du dĂ©but de 1791 que cette pratique populaire sera reprise par les Ă©chelons infĂ©rieurs du pouvoir, qui s’en approprieront les mĂ©thodes pour briser les oppositions. La lanterne, symbole de la justice populaire Discours de la Lanterne aux Parisiens Camille Desmoulins 1760-1794, qui a appelĂ© Ă  l’insurrection du 12 juillet 1789 au Palais-Royal, relance sa popularitĂ© grĂące au Discours de la Lanterne aux Parisiens, pamphlet paru peu aprĂšs l’exĂ©cution sommaire de Foulon et de Bertier de Sauvigny 22 juillet. DĂšs la premiĂšre page, une gravure le met en scĂšne sous le surnom de Procureur GĂ©nĂ©ral de la Lanterne ». EntourĂ© d’un auditoire attentif et paisible de Parisiens de toutes conditions, il s’adresse Ă  cette fatale lanterne. SituĂ©e sur la place de GrĂšve, en face de l’HĂŽtel de Ville, elle est simplement placĂ©e au-dessus d’un buste de Louis XIV, Ă  l’angle d’une boutique d’épicier-droguiste, fabricant de chocolat. Le rĂ©verbĂšre ayant Ă©tĂ© enlevĂ©, il ne reste que la branche de fer au-dessous de laquelle les Ă©meutiers ont traĂźnĂ© en hurlant les hommes qu’ils voulaient pendre. Le cri lugubre À la lanterne ! » date de ces exĂ©cutions sommaires. L’aimable mise en scĂšne de la gravure qui encense la lanterne comme symbole bĂ©nĂ©fique de la justice populaire expĂ©ditive va de pair avec le sinistre projet du Discours justifier dans un Ă©crit le lynchage par la populace. Le pamphlet enfile les apostrophes ironiques et brillantes en les justifiant a posteriori par un complot douteux et par l’efficacitĂ© de l’action. Desmoulins sympathise non seulement avec l’enthousiasme, mais aussi avec la violence et la cruautĂ© des foules parisiennes, et rend un abominable hommage Ă  leurs excĂšs. D’emblĂ©e l’épigraphe affiche son humour irrĂ©sistible le verset bien connu de l’Évangile selon Jean celui qui fait le mal hait la lumiĂšre » III, 20 – attribuĂ© par dĂ©rision Ă  saint Matthieu – est pourvu d’une traduction iconoclaste Les fripons ne veulent point de lanterne. » Brocarder la religion est dans l’air du temps, face Ă  la puissance lĂ©zardĂ©e de l’Église. BientĂŽt le peuple investira les anciens couvents et les Ă©glises dĂ©saffectĂ©es pour y crĂ©er des clubs et des sections de quartier. Le supplice de Foulon, d’aprĂšs Jean-Louis Prieur Le dessin de Prieur rĂ©vĂšle la rĂ©alitĂ© de l’évĂ©nement. S’il ne fait pas grand cas du supplice de Foulon montrĂ© de loin, la charge de colĂšre et de vengeance qui mĂšne l’immense foule exalte une libertĂ© sauvage, imprĂ©visible et dangereuse. Rares sont les Ɠuvres qui dĂ©crivent sur le vif les foules rĂ©volutionnaires et les formes ritualisĂ©es que s’approprie la justice populaire. Cette premiĂšre pendaison Ă  la lanterne a lieu place de GrĂšve, devant l’HĂŽtel de Ville, dans le cadre oĂč se sont dĂ©roulĂ©s pendant des siĂšcles les supplices prononcĂ©s par la justice royale. Ce passĂ© dramatique donne sens sous la RĂ©volution Ă  ce lieu d’oĂč partent, ou vers lequel convergent, les grands mouvements sacrificiels tendant Ă  signifier la suprĂ©matie de la masse contre les corps constituĂ©s et les lois. Le gĂ©nĂ©ral Dalton poursuivi par les rĂ©verbĂšres patriotiques Desmoulins lance, en novembre 1789, Les RĂ©volutions de France et de Brabant, journal qui doit rĂ©pandre les idĂ©es nouvelles au-delĂ  des frontiĂšres, dans le Brabant, LiĂšge et les pays Ă©trangers qui, Ă  l’exemple de la France, arborant la cocarde et demandant une assemblĂ©e nationale, mĂ©riteront d’occuper une place dans nos feuilles ». À cĂŽtĂ© du lion, emblĂšme du Brabant Ă  peu prĂšs la Belgique actuelle, le gĂ©nĂ©ral Richard Dalton 1715-1790, responsable de massacres, est poursuivi par les rĂ©verbĂšres patriotiques. L’idĂ©e de la suprĂ©matie de la justice populaire expĂ©ditive circule sous le symbole de la lanterne. Desmoulins en fait le leitmotiv de son journal, et ce sera bientĂŽt le plus rĂ©pandu des symboles rĂ©volutionnaires un rappel ironique, provocateur et menaçant de la vigilance du peuple. Louis XVI et Marie-Antoinette Ă  la lanterne AprĂšs la suspension du roi, le 10 aoĂ»t 1792, paraissent chez Villeneuve deux gravures qui montrent les tĂȘtes de Louis XVI et de Marie-Antoinette suspendues dans des lanternes. La guillotine fonctionne depuis le 25 avril 1792, mais si la pendaison n’a plus cours, le symbole de la lanterne signifie sans Ă©quivoque la condamnation Ă  mort pour les souverains. Cette suspension vaut bien une dĂ©chĂ©ance », ironise la gravure de Louis XVI ; celle de Marie-Antoinette la couvre d’insultes, l’assimilant Ă  Messaline et Ă  une MĂ©dicis dans des termes proches de son acte d’accusation 12 octobre 1793. Former l’esprit public ou flatter l’opinion ? En juillet 1789, le sentiment populaire est que le pouvoir politique doit voir clair, ĂȘtre vigilant, dĂ©masquer les traĂźtres et les punir. Desmoulins a su lui donner avec la lanterne un symbole qui correspond bien au rĂŽle nouveau que doit assumer la nation Ă  l’aube de la RĂ©volution. Brillant journaliste et pamphlĂ©taire, il est dĂ©sireux de fondre l’opinion hĂ©sitante en un esprit public. EspĂšre-t-il concilier la RĂ©volution du peuple, qui prend alors la forme d’à-coups sauvages, d’indiscipline et d’exĂ©cutions de rue, avec celle que la classe intellectuelle mĂšne selon les Ă©vidences de la raison ? Desmoulins, qui appellera Ă  la clĂ©mence en 1794, ne montre aucune pitiĂ© en 1789 mais flatte bassement ceux qui l’ont rendu cĂ©lĂšbre, sans peut-ĂȘtre en mesurer les consĂ©quences. Robespierre l’a dĂ©crit comme un composĂ© bizarre de vĂ©ritĂ©s et de mensonges, de politique et d’absurditĂ©s, de vues saines et de projets chimĂ©riques et particuliers ». Daniel ARASSE, La Guillotine et l’imaginaire de la Terreur, Paris, Flammarion, 1987. Jean-Paul BERTAUD, La Presse et le pouvoir de Louis XIII Ă  NapolĂ©on Ier, Paris, Perrin, 2000. Patrice GUENIFFEY, La Politique de la terreur. Essai sur la violence rĂ©volutionnaire, 1789-1939, Paris, Fayard, 2000. Luce-Marie ALBIGÈS, A la lanterne ! », Histoire par l'image [en ligne], consultĂ© le 23/08/2022. URL Albums liĂ©s DĂ©couvrez nos Ă©tudes Le don patriotique des femmes sous la RĂ©volution Le 7 septembre 1789, un groupe de onze femmes se prĂ©sente devant les membres de l’AssemblĂ©e nationale pour faire don Ă  la nation d’une cassette
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